L’Iran constitue un des pays qui marquent le plus son histoire depuis des siècles. Et cela, à partir des civilisations antiques du plateau iranien jusqu’à nos jours avec la République islamique d’Iran. Plusieurs dirigeants se sont succédé durant cette période et ont exercé chacun leur pouvoir sur tout le pays. Si certains ont réussi avec brillance leur politique, d’autres ont échoué au point qu’il nécessitait l’intervention de différentes organisations internationales dans le but d’apporter de nouveau une certaine harmonie et une paix. Néanmoins, quelles que soient les circonstances en Iran, les droits de l’homme font encore objet de luttes afin d’être appliqués face aux restrictions diverses imposées par la communauté elle-même. D’où, les libertés en Iran sont souvent remises en question jusqu’à aujourd’hui.
La liberté d’expression, d’association et de réunion
Une des grandes luttes interminables dont la république islamique fait face jusqu’à maintenant est la liberté d’expression, d’association et de réunion. Une partie intégrante dans le gouvernement interdit l’indépendance des partis politiques, les organisations pour la défense des droits de l’homme ainsi que les groupes de société civile. En effet, en ce temps d’élection présidentielle, plusieurs candidatures ont été refusées pour cause de non-éligibilité.
Les médias ne sont plus libres dans l’exercice de leur travail, les informations doivent passer par de grands triages. Dans ce cas, s’il existe des articles pouvant offenser le pouvoir, ils pourraient faire objet de censure. D’ailleurs, c’est pour cette raison même que les chaînes télévisions internationales ont toujours connues de considérables difficultés pour soutirer et publier des infos dans les territoires iraniens. Seuls les reportages et statistiques fournies par le gouvernement sont diffusés.
De même avec les réseaux sociaux, la population iranienne n’a pas accès à Facebook, Instagram ou Twitter. D’où, quand certaines personnes tentent de manifester leurs droits pacifiquement dans ces plateformes, elles pourraient subir de suite une détention arbitraire. Elles ne peuvent en aucun cas réclamer leurs droits et s’exprimer librement. Si elles persistent, cela pourrait leur coûter la vie, car la liberté en Iran est très limitée.
La liberté de religion
La liberté de religion reste également une des libertés en Iran les plus offensées. En effet, c’est le régime des mollahs qui s’appliquer, on peut noter l’interdiction de louer ou de prier un autre Dieu à part celui imposé par le gouvernement. Les autorités iraniennes mettent toutes personnes dans l’obligation de se conformer aux codes de conduites qui s’appuient strictement sur la religion islamique chiite. Par exemple, si vous êtes nés de parents musulmans, vous êtes donc dans une position de rester musulman toute votre vie. Autrement dit, vous ne pouvez pas choisir librement avec quelle religion êtes-vous le plus convaincu : chrétienne, athée ou autres. D’ailleurs, si vous renoncez et exprimez vos droits concernant le sujet, les conséquences seront lourdes.
Certes, vous pourrez être arrêté à tout moment si vous refusez cette pratique religieuse juste par pure discrimination. Votre arrestation se suivra d’une torture et d’une condamnation à mort à la fin. Votre crime à ce moment sera qualifié d’apostasie. Dans le cas où vous aurez toujours l’opportunité de continuer de vivre, sachez que vous n’aurez jamais accès au pouvoir, car seuls les musulmans chiites ont le droit d’obtenir des postes politiques importants. La raison principale est que ils sont qualifiés méritants en pratiquant leur foi.
La discrimination continuelle faite aux genres féminins
Les libertés en Iran concernant les femmes et les filles restent jusqu’à nos jours un sujet délicat. Elles vivent des conditions cruelles et inhumaines face à la législation. Et cela, presque dans tous les domaines de la vie : emploi, accès aux fonctions politiques, succession, mariage et divorce.
En effet, face à leur culture et la loi, la place de la femme est à la maison. Son devoir est de prendre soin de sa famille, de les nourrir et d’exercer sa fonction de femme au foyer. Dans ce cas, il n’y a donc pas de place pour les filles dans le monde du travail, et surtout dans le monde de l’éducation. De ce fait, elles n’auront jamais accès aux fonctions politiques, car occuper un tel poste nécessite de longues années d’études et de compétences particulières.
Mais à part cela, avec l’application des dispositions véritablement discriminatoires qui forcent le port du voile, les femmes et les filles iraniennes n’ont pas le droit de s’habiller comme elles veulent. D’ailleurs, elles sont soumises à leurs maris qui ont complètement le droit d’utiliser la violence sur elles, quelle que soit la raison. Il appartient aux hommes de choisir leurs femmes et non le contraire, la réciprocité des sentiments n’existe pas dans le mariage. De même avec le divorce, la femme n’a pas le droit de quitter son mari. Une longue liste des organisations a tenté d’y remédier pour la défense et le droit de la femme, mais elle reste floue face aux autorités iraniennes.